Prix du jury Paraloeil
Cinéaste et professeur de philosophie résidant à Québec, Alexandre Isabelle imagine ses courts métrages comme des aphorismes qui cherchent à provoquer des réflexions existentielles. La partie, son premier court métrage primé, l’a convaincu de fonder la compagnie de production Silène films afin de créer d’autres œuvres cohérentes avec sa démarche. Depuis 2021, son court Donc, Socrate est mortel poursuit sa tournée de festivals nationaux et internationaux. 2023 sera l’année de la sortie de son nouveau court À toi les oreilles.
Cinéaste indépendant, Nicolas Paquet réalise en 2011 son premier long métrage documentaire intitulé La règle d’or. Ont suivi le long métrage Ceux comme la terre et le court métrage Les sucriers, présentés dans de nombreux festivals au Canada et à l’étranger. En 2017, il lance Esprit de cantine, sélectionné notamment aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal. Son plus récent film, L’acte de la beauté, plonge le spectateur dans la pensée du paysan et philosophe Jean Bédard. Par ses créations, il propose une mise en images des réalités rurales fondée sur une recherche de sincérité. Il construit un lieu de parole pour les résistants du quotidien.
crédit photo Laurie Edwidge Cardinal
Nadia Gagné est une artiste multidisciplinaire (performance, arts visuels, théâtre) qui vit à Rimouski. Elle travaille en culture et en communication depuis une vingtaine d’années dans plusieurs entreprises et organismes culturels bas-laurentiens, dont Paraloeil, Tortuga films, Tapis Rouge Films et Culture Bas-Saint-Laurent. Elle siège en ce moment aux conseils d’administration du Musée régional de Rimouski et de l’événement PHOS, à Matane.
Court-toujours! Expérimental
Musée du Bas-Saint-Laurent
Vendredi 10 Février, 13h, 14h, 15h, 16h.
Membres du jury
Wina Forget est metteuse en scène et dramaturge installée dans le Bas-Saint-Laurent, elle développe une esthétique théâtrale hybride entre mouvement, poétique de la matière et dramaturgie expressionniste. Elle a remporté le prix, artiste de la relève du Bas-Saint- Laurent 2021. Wina a complété une maîtrise en théâtre sur la représentation scénique des états de corps vécus dans l’émeute politique. Elle est également chargée de cours à l’UQAR pour le département des Lettres et humanités. Elle fonde en 2019 le Théâtre des petits paradigmes poreux, une compagnie de création en art vivant qui cherche à interroger les dérives du monde moderne et ses sursauts de résilience. Elle en est co-directrice artistique avec la comédienne Camille Montagne. Elle écrit et met en scène la satire politique, Projet trolls : Apocalypse 2.0 présentée au Festival Fringe de Montréal en 2018, met en scène la pièce Sous l’eau douce d’Ariane Bourget au Théâtre du Bic en 2020. Au printemps 2022, elle co-fonde avec trois poètes du Bas-Saint-Laurent un Collectif féministe de poésie performée les Sourcils-de-Vénus.
Faisant appel aux technologies analogues et numériques, Emma Roufs est une cinéaste québécoise qui s’intéresse particulièrement aux approches propres au journal-filmé ainsi qu’à la mémoire et aux thématiques qui lui sont liées. Emma est membre et administratrice de VISIONS ainsi que co-fondatrice de ‘la lumière collective’, deux institutions vouées à la diffusion et promotion de pratiques cinématographiques expérimentales basées à Montréal, Canada. Ses films ont été présentés dans divers espaces de diffusion et festivals à travers le monde. Son premier essai documentaire ATALAYA (2021) a été diffusé à l’international et a été primé au festival Cinema on the Bayou (É-U) et à Vues du Québec – Festival de cinéma de Florac (France).
La vie heureuse, Amélie Hardy
En cette époque d’angoisse et d’agitation, la vie heureuse explore ces exutoires inusités dans
lesquels s’apaisent les tourments du corps et de l’esprit. Cet essai documentaire dresse le portrait d’une société en quête de sens
et de réconfort.
Déversement, Baptiste Grison
Un fluide violet et orangé se répand en volutes dans l’estuaire maritime du Saint-Laurent. Entre ballet visuel et envolées lyriques, Release nous plonge dans une expérience énigmatique et sensorielle.
Fantasmagories de semances potagères, Fernande Forest
Un voyage en trois actes dans l’univers invisible de trois semences potagères : oignon, chou et salsifis.
7, Jim Matlock
À l’intérieur de chaque personne se retrouvent 7 outils nécessaires pour une vie dans le temps grisâtre. Chacune à développer.
Saline, Anne-Marie Bouchard
Formé de boucles visuelles et sonores, ce travail explore des textures organiques liées à des images tournées en Gaspésie en 1966. La caméra nerveuse de mon grand-père, conjuguée à sa fascination pour certains mouvements anodins, résonne avec ma pratique artistique.
Réminiscences, Virginie Brunelle
Ce court métrage de danse porte à l’écran trois duos sensuels et brutaux. Trois histoires se superposent pour raconter la mémoire ; ce qui reste des sentiments nostalgiques de leur union.
Poème fantôme, Laurence Olivier
Les images tournées en film Super 8 sur une île hantée et la bande sonore astrale servent de toile de fond au poème pour illustrer un décalage aigu : de jour en jour notre monde se rétrécit, mais l’univers silencieux ne cesse de s’étendre.
Court-toujours! Fiction
Cinéma Princesse, Vendredi 10 Février, 21h30
Membres du jury
Au cours des premières années de sa carrière, Jeanne Leblanc a réalisé près d’une dizaine de courts
métrages qui ont parcouru le monde. En 2017, sort en salle son premier long métrage, Isla Blanca, une
œuvre où elle convie les spectateurs dans un drame intimiste et poétique. Son parcours éclectique reflète
une envie d’explorer le genre et de décloisonner certaines frontières cinématographiques. Une envie de
proposer des œuvres à la fois fortes, originales tout en jouant avec les codes du genre. C’est dans cette
perspective qu’elle réalise son second long métrage, Les Nôtres, une incursion dans le suspense
dramatique. Plus récemment, elle a réalisé une minisérie de 6 épisodes, Les yeux fermés, qui a été diffusée
en janvier 2023.
Chloé Giroux Bertrand fait de la patine de costumes pour le cinéma, la télévision et le
théâtre depuis plus de 18 ans. Ce sont ses études en arts visuels et en costumes à l’université
Concordia, ainsi qu’un intérêt marqué pour la peinture et les textiles qui l’ont menée à ce
métier tout désigné. En cinéma, elle a notamment participé a des productions américaines
comme 300, X-Man, Warm Bodies et Mirror Mirror, et des films québécois comme
L’arracheuse de temps, Ru, Pieds nus dans l’aube, et La petite fille qui aimait trop les
allumettes. En télévision, son atelier signe la patine entre autres de Les Pays d’en haut, Les
Invincibles et Unité 9. Depuis son retour dans le Bas-st-Laurent il y a 3 ans, elle partage son
temps entre la patine et son nouveau métier d’artiste-peintre. Elle est représentée par la galerie
Champagne et Paradis à Kamouraska.
André-Line Beauparlant assure la direction artistique sur plus d’une vingtaine de films d’auteur primés au Québec et à l’étranger, notamment Gaz Bar Blues, La moitié gauche du frigo, Incendies, En terrains connus, Inch’Allah, 4 soldats et Tu dors Nicole. En 2000, elle réalise Trois princesses pour Roland (Prix Hot-Docs de la meilleure réalisation, 2002), son premier documentaire. Elle signe par la suite deux autres films qui lui méritent la reconnaissance de ses pairs et du milieu : Le petit Jésus (Prix Hot-Docs de la meilleure réalisation, 2005) et Panache. Pinocchio est son 4e long métrage documentaire qui lui a valu une mention spéciale du jury au RIDM. En 2016, André-Line Beauparlant s’est vu décerner le Prix de la création de l’Observatoire du cinéma au Québec afin de souligner sa contribution dans notre cinématographie nationale. Dernièrement, elle a assuré la direction artistique de Viking de Stéphane Lafleur (2022) et La déesse des mouches à feux d’Anaïs Barbeau-Lavalette (2020).
A quoi tu rêve Léon?, Roger Gariépy
Léon est vieux, son corps le laisse tomber. Et donc il dort. Mais surtout, Léon rêve. De l’amour et des saucisses, de la liberté et de la course folle. Une vraie vie de chien.
Piscine pro, Alec Pronovost
Fraîchement diplômé de son baccalauréat en histoire et civilisation, Charles-Olivier peine à trouver un emploi dans son domaine et doit se rabattre sur un poste de commis dans un magasin de piscines. Déprimé, il navigue du mieux qu’il peut dans son nouveau métier.
En attendant Lolo, Jules Ronfard
Sur une route de campagne, un couple parti faire un tour en scooter se retrouve immobilisé suite à une panne d’essence. En attendant leur ami Lolo, une discussion philosophique s’engage.
III, Salomé Villeneuve
Par une chaude journée d’été au bord du lac, trois frères et sœurs font face à la mort pour la première fois à cause de leur contact avec la nature.
Danavan, Jean-David Rodrigue, Franie-Éléonore Bernier
Dans le quartier Limoilou à Québec, René et Polo appréhendent l’arrivée du nouveau voisin. Bien qu’il ne le sache pas, le jeune homme emménage dans l’appartement précédemment occupé par Robert, leur défunt ami décédé deux semaines auparavant.
Ditch, Nelly Carrier
Depuis que sa tante s’est jetée au fond d’une carrière, Josette est obsédée par la mort. Elle décide de s’enfuir, espérant échapper à la folie qui, selon elle, coule dans le sang de sa famille.
La main gauche, Maxime Robin
La mère du jeune Maxime commence à s’inquiéter pour lui lorsque son professeur de 2e année le déclare « anormal ».
Court-toujours! Documentaire
Cinéma Princesse, Samedi 11 Février, 17h30
Membres du jury
Karine Lamontagne gravite autour de la production télé depuis plus de 10 ans. Assistante à la réalisation, coordo de production, productrice au contenu; elle a accumulé au fil des années plusieurs cordes à son arc qui ont su aiguiser son regard critique. Oeuvrant sur plusieurs productions dans le cadre de ses fonctions chez Tapis Rouge Films (documentaires, magazines), elle s’implique dans toutes les étapes de chaque projet, de ses balbutiements à la livraison finale.
Guillaume Lévesque est natif et vit dans le Bas-Saint-Laurent : Occuper le
territoire est au fondement de ses préoccupations. C’est par le désir de comprendre le lien
qu’entretiennent les hommes avec la terre que Guillaume a fait son entrée dans le documentaire.
Très tôt dans son processus, il a ressenti le besoin de s’exprimer sur son territoire et sur les gens qui
l’habitent. Ces questionnements l’amène à créer en 2004 une série de reportages radio sur le fleuve Saint-Laurent qui présente des habitants du fleuve. On perd du terrain (2005), est un documentaire sur les impacts de l’industrie touristique madelinienne. TER (2009) et Gaspésie (2010), présentent des essaies sur le territoire. L’un abordant la notion de territoire, l’autre le rapport
Passionnée de cinéma depuis l’âge de 14 ans, Natacha Dufaux pratique le montage depuis 30 ans, en animation, en fiction et surtout en documentaire. Elle consacre par ailleurs du temps à l’enseignement, pour transmettre sa passion et son métier, et encourage la relève documentaire. Elle est surtout connue pour son travail sur les films L’Autre Rio (L’Autre Rio) , pour lesquels elle a reçu une nomination au Prix Iris du meilleur montage dans un documentaire aux 21e Prix du cinéma québécois en 2019 et The Free Ones (Les Libres) , pour lequel elle a reçu une nomination aux Prix Écrans canadiens pour le meilleur montage dans un documentaire lors de la 9e édition des Prix Écrans canadiens en 2021.
La rage, Chloé Gayraud
Un poète subit chaque jour devant chez lui l’imposant chantier contre lequel il se bat depuis des mois, avec une partie de la population locale. Désastre environnemental, destruction d’un quartier, pieutage incessant à en faire trembler les murs…
Milikᵘ tshishutshelimunuau (Donne moi ta confiance), Isabelle Kanapé
Milikᵘ tshishutshelimunuau suit le parcours d’un jeune candidat aux élections du conseil de bande de la communauté de Pessamit. Ce documentaire emmène les téléspectateurs dans la vie communautaire de Pessamit en été.
Tio Kevin, Kayla Fragman
Tio Kevin est un portrait de la réalisatrice et de son oncle alors qu’ils abordent les thèmes du deuil, de la perte et de la famille. Le film suit leur retour au chalet familial pour la première fois depuis la mort de José, père, grand-père et mari.
Sous la montagne endormie, Charles Duquet
Un été, bien des années après que sa mère lui ait confié ses difficultés affectives avec son père, un cinéaste interroge ses parents, curieux de l’état de leur relation. A première vue, leur situation ne semble pas avoir changé.
Tout roule, Audrey Nantel Gagnon
Doux comme une glace, Tout roule ouvre une fenêtre sur les émotions contenues dans le cœur d’une mère, qui place toujours les autres en premier.
Agonie, Arnaud Beaudoux
En quête d’un huis-clos de 15 jours, un réalisateur se retrouve captif d’un chalutier en haute mer, où sa détresse s’entremêle avec le destin de ce qu’il filme. Expérience sensorielle entre attente et panique, ce premier court-métrage est devenu le film expiatoire d’un cinéaste traumatisé.
Belle river, Guillaume Fournier, Samuel Matteau, Yannick Nolin
2019. Les inondations printanières dans le Mississippi atteignent des records. En Louisiane, les habitants de Pierre-Part se préparent au pire. À moins d’un événement inattendu, les autorités locales seront bientôt contraintes d’ouvrir les vannes du déversoir de Morganza, afin de sauver les villes de la Nouvelle-Orléans et de Bâton-Rouge de nouvelles inondations incontrôlées.